On se lève paisiblement à gütersloh pour entamer une journée qu’on sait d’avance éprouvante. On attaque la montage... enfin bon, dans l’esprit on appellera une colline de 500 mètres une montagne... Il a plu toute la nuit et heureusement il s’est arrêté de "dracher" au petit matin. Ulysse et Vianney ont pu apprécier leur nuit dans une tente trouée et humide... Tout le monde a l’air d’avoir des bonnes jambes et à part quelques péripéties (Ulysse qui crève et le début des montées), on peut prendre notre collation à 4 km de Horn.

La région est un peu plus dépaysante que le plat auquel on est habitué et on se permet même de passer à travers des petits sentiers de montagne (ou sentiers de colline pour les puristes).
On n’a donc plus qu’a monter la colline finale, prendre des photos de Mariemunster et ensuite redescendre longuement vers Höxter. Petite victoire personnelle : je mets la barre haute en poussant la vitesse maximale jamais enregistrée à 60,5 km/h (je me satisfais de peu, je sais...).

Une fois arrivés à Höxter, coup de chance incroyable, on tombe sur une vieille personne parlant français (où est le C cédille sur ce clavier ?). Helmut nous accueille donc dans son jardin et l’on déguste avec lui un beaujolais et une bonne purée... Comble du luxe pour les petits cochons français : une bonne douche ! Autant dire que l’on a été plutôt chanceux de tomber sur cet homme bientôt centenaire (97 ans et toutes ses dents !).

Morgan

PS : bon anniv grande sœur et bonne fête aux mamans !